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6ème Escadron du 12ème Régiment de Cuirassiers

2 février 2014

ESCADRON de RECONNAISSANCE et d'INTERVENTION du

12 RCA

Insigne 2 BB

 

 

 ESCADRON de RECONNAISSANCE et

d'INTERVENTION

                   

du 12ème Régiment de CUIRASSIERS

 

Unité de Reconnaissance de la 2ème Brigade Blindée, cet Escadron est positionné au Quartier Valmy à Olivet ( Loiret ) et est intégré au 12ème Régiment de Cuirassiers. A effet du 23 avril 2015, cet Escadron de Reconnaissance et d'Intervention remplace l'EEI 2BB qui avait repris les traditions et l'insigne du 12ème Régiment de Chasseurs d'Afrique le 20 juillet 2010. Le 12ème Régiment de Cuirassiers et le 12ème Régiment de Chasseurs d'Afrique, pendant la Seconde Guerre Mondiale, faisaient partie de la 2ème Division Blindée du Général LECLERC.  

 

 

IMPLANTATION

Au Quartier VALMY à Olivet ( Loiret ), l'Escadron, Commandé par le Capitaine THOUVENIN, occupe un des bâtiments du 12ème Régiment de Cuirassiers actuellement commandé par le Colonel REMANJON. Les salles ont été baptisées en hommage au 12ème Régiment de Chasseurs d'Afrique :

 

EEI2BB Plaque Salle de LANGLADE EEI2BB Plaque Salle SAVERNE EEI2BB Plaque Salle DOMPAIRE

 

Une quatrième Salle est au nom du LCL MINJONNET.

 

La Salle de détente des Cadres :

EEI2BB 14 03 2014 2 Salle des Cadres

 

... et celle de détente des Éclaireurs.

Salle détente des MDR

  ©copyright / EEI2 / cellule com 12RC 

EEI2BB 14 03 2014 14 Fanion Escadron 2 copie

EEI2BB 14 03 2014 13 Fanion Escadron

 

 

 

 

Le Fanion

 

 

 


 

 

 

En Salle d'Honneur : Les Chefs de Corps du 12ème R.C.A.

EEI2BB 14 03 2014 18 Chefs de Corps

 

EEI2BB 14 03 2014 17 autre Fanion Escadron 2

EEI2BB 14 03 2014 16 autre Fanion Escadron 1

Un ancien Fanion de l'Escadron

 

 

COMPOSITION DE L'ESCADRON

EEI 1

 

L'UNIFORME 

 

L'éclaireur-1 copie L'éclaireur-2 copie

NB :  Prochainement, ce treillis de défilé comprendra la fourragère avec l'insigne du 12ème R.C.A.

Le Brigadier/Chef Sébastien ROLLIN nous a présenté son uniforme.

 

 

LE MATÉRIEL

 

Le Véhicule Blindé Léger  ( VBL )

VBL

Le véhicule blindé léger est un véhicule à roues de capacité amphibie pouvant effectuer de manière autonome des missions de reconnaissance et d'infiltration et assurer l'environnement du char LECLERC comme véhicule de découverte et de liaison.
Le VBL est conçu pour allier l'agilité d'un VLTT à une protection suffisante contre les armes légères d'infanterie du champ de bataille et le danger NBC. Le VBL existe en plusieurs versions.

Performances :

  • Vitesse maximale sur route : 95km/h.
  • Vitesse moyenne sur route : 70km/h.
  • Vitesse sur l'eau : 5,4km/h.
  • Autonomie : 600km.
  • Consommation : 16l/100km.
  • Pente : 60%.
  • Gué : 0,90m.
  • Dévers : 30%.
  • Garde au sol : 0,35m.

Caractéristiques :

  • Caisse monocoque blindée sur toutes les faces plancher inclus, 3 portières et 3 volets sur le toit, 4 roues motrices en permanence.
  • Moteur à l'avant du véhicule, diesel turbo compressé.
  • Pare-brise et vitres blindés.
  • Propulsion amphibie assurée soit par les roues seulement, soit par hélices.
  • Longueur : 3,84m.
  • Largeur : 2,02m.
  • Hauteur : 1,70m.
  • Masse : 3800kg.
  • Carburant : 100 litres de gazole.

Version éclairage :

  •   Armement : 1 mitrailleuse de 7,62mm.
  •  Radio : 1 TR-VP 213 ou PR4G.
  •  Equipage : 1 chef d'engin, 1 pilote.
  •  Observation : lunettes OB 41 et OB 31 pour le pilotage et l'observation de nuit.
  •  NBC : radiamètre, dosimètre, DUK-DUR 440.

Version anti-char :

  •   Armement : une mitrailleuse de 7,62mm avec 2000 coups, un poste de tir MILAN avec 6 missiles.
  •  Radio : un TR VP 13 ou PR4G.
  •  Equipage : un chef d'engin, un pilote, un tireur MILAN.
  •  Observation : lunettes OB 51 et OB 31 pour le pilotage et l'observation de nuit.
  •  NBC : radiamètre, dosimètre, DUK -DUR 440. 
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2 février 2014

ACTIVITÉS - OPÉRATIONS de notre correspondant, le

ACTIVITÉS  -  OPÉRATIONS

de notre correspondant, le Lieutenant TENCHENI

 

Le 6ème Escadron du 12ème Régiment de Cuirassiers héritier des Traditions du 12ème Régiment de Chasseurs d'Afrique au Sud Liban en mars 2016.

 

 

Le 6e escadron du 12e RC  a été déployé début mars dans le Sud du Liban au sein de la FINUL, force intérimaire des Nations Unies au Liban. Après une période de passation de consignes avec l’unité relevée, les cuirassiers ont commencé à remplir leur mission en autonomie.

6 12ème RC Liban 5  ©copyright / EEI2 / cellule com 12RC. 

Participant au contrat de projection du Dauphin Cavalerie, le 6e escadron a posé le pied sur le sol libanais la deuxième semaine de mars 2016 dans le cadre de l’opération DAMAN XXV.

Il y a cinq ans, cette prestigieuse unité, héritière de l’Escadron de Protection du général Leclerc, avait déjà participé à DAMAN XIV. Articulée en format EEI, elle retrouve ce camp de 9.1 pour relever une unité du 3e régiment de hussards, en poste depuis septembre 2015. La passation de consignes se fait par vagues successives en fonction des arrivées des cavaliers de Leclerc. Des patrouilles conjointes aux deux unités permettent de s’approprier le terrain avant d’effectuer les premières missions en autonomie. Ce terrain libanais à la fois montagneux, sinueux, mais rempli du charme du pays du Cèdre met en valeur le savoir-faire technique et tactique des pilotes VBL de l’Escadron Leclerc.

Le mandat français au sud du fleuve Litani répond à la résolution 1701 des Nations Unies. Adoptée après la guerre de juillet-août 2006 opposant Israël et le Hezbollah, cette décision fixe une triple mission : maintenir la paix au Sud-Liban, désarmer les milices et appuyer la prise de contrôle du territoire par les forces armées libanaises. Au-delà de cette mission militaire, c’est une véritable histoire d’amitié qui lie le Liban et la France depuis des siècles. Ainsi, parmi les trente-six nationalités qui participent à la FINUL, la France occupe une place toute particulière. L’armée française arme en effet la Force Commander Reserve (FCR), poing armé du général commandant la FINUL et ultima ratio en cas de dégradation de la situation sécuritaire.

6 12ème RC Liban 2

  ©copyright / EEI2 / cellule com 12RC. 

L’unité a rapidement pris le rythme de l’opération, alternant phases de garde et de QRF 30’ (force de réaction rapide), la tâche principale des éléments français sur le théâtre, les missions de contrôle de zone en lien avec les forces armées libanaises, l’instruction des soldats et des tournois sportifs inter-contingents.

La QRF 30’ est le cœur de la mission française. En lien avec une compagnie VBCI (Véhicule Blindé de Combat de l’Infanterie) du Régiment de Marche du Tchad, l’escadron garde chaque jour un peloton prêt à s’équiper au premier signe d’alerte et à quitter le camp de 9.1 en moins d’une demi-heure pour intervenir sur tout incident grave dans la zone.

6 12ème RC Liban 1

   ©copyright / EEI2 / cellule com 12RC.

Les pelotons profitent de la totale disponibilité de leurs moyens organiques pour reprendre l’instruction dans tous les domaines, maniement des armes et matériels, identification de véhicules, mise en œuvre des moyens de numérisation de l’espace de bataille (NEB[i]). Sous l’impulsion des chefs de peloton, les jeunes cuirassiers apprennent également les us et coutumes libanais afin de gagner les cœurs et les esprits de la population et maintenir ainsi la haute réputation des forces françaises.

Afin de maintenir le niveau de violence au plus bas et de renforcer la crédibilité des forces armées légitimes du Liban, la FCR prend part à des patrouilles communes avec l’armée libanaise à travers toute la région du Sud-Liban et le long de la Blue Line, ligne de séparation israélo-libanaise déterminée par des accords tripartites (ONU/Israël/Liban) mais toujours sujet de discorde.

En parallèle, le contingent DAMAN XXV participe activement aux événements FINUL comme les tournois sportifs, permettant aux nationalités mandatées de s’affronter et se mesurer les unes aux autres dans un climat de convivialité et d’échange. Au cours de ces challenges, les cuirassiers et leurs alliés portent les couleurs de la France dans des compétitions de haut niveau.

6 12ème RC Liban 4

   ©copyright / EEI2 / cellule com 12RC.

Après ce premier mois passé au Levant, l’Escadron Leclerc doit garder ce même professionnalisme, ce même allant, cette même joie dans le métier, cette même jeunesse et ainsi faire honneur à tous Nos Anciens du Liban, tombés au champ d’honneur pour l’avenir des Libanais et la gloire des armes de la France.

[i] NEB : Numérisation de l’Espace de Bataille ; intégration de moyens informatiques de haute technologie pour le partage de l’information sur le théâtre d’opération jusqu’aux plus petits échelons (combattant débarqué)

 

*

 

L'Escadron ERI12 en Pologne avec le 12ème Cuirassiers

 

LE FIGARO mardi 2 juin 2015"Le Figaro" du mardi 2 juin 2015

 

 

Fête de la Saint-Georges au Quartier Valmy à Olivet

Jeudi 23 avril 2015

 

8 heures 00 : Messe célébrée par l'Abbé Alain NOUGAYRÈDE

St Georges 23 avril 2015 19

 

9 heures 25 : Honneurs à l'Étendard, puis Inspection et Revue des Troupes par le Général Jean-François LAFOND RAPNOUIL, Gouverneur Militaire de Strasbourg et Commandant la 2ème Brigade Blindée.

St Georges 23 avril 2015 15

St Georges 23 avril 2015 6

St Georges 23 avril 2015 7

St Georges 23 avril 2015 13

St Georges 23 avril 2015 17

 

Chasseur MAGNAUDET 3

Collection A. Magnaudet

 

Chasseur MAGNAUDET 6

Collection A. Magnaudet

 

Chasseur MAGNAUDET 1

Le Chasseur André MAGNAUDET et son ancien Chef de Peloton, le S/Lieutenant AUBOIN, 53 ans après !

 

11 heures 45 :Buffet de la Saint-Georges

 

La table des 8ème Chasseurs & 12ème Chasseurs d'Afrique

 

St Georges 23 avril 2015 2

St Georges 23 avril 2015 3

St Georges 23 avril 2015 1

En clôture, le gâteau de Tradition !

 

Et par Saint-Georges.......Vive la Cavalerie !

 

 

 *

EEI2 : Retour sur une fin d’année 2014 très dense

            Après une opération extérieure au Mali riche en évènements, l’escadron a regagné la France fin septembre, afin de prendre un repos bien mérité et préparer son retour au quartier Valmy où plusieurs rendez-vous l’attendaient.

       Tout d’abord, l’escadron a fourni la majorité de l’encadrement de la Formation Générale Elémentaire (FGE). De plus, durant ce stage essentiel à la poursuite de la carrière des militaires du rang, neuf stagiaires étaient issus de l’escadron. La FGE a duré six semaines, dont trois consacrées à l’instruction au tir et à la tactique au niveau chef de trinôme au camp de Bitche. A l’issue de la formation, quatre stagiaires de l’EEI2 figuraient parmi les dix premiers !

EEI 2BB 3

  ©copyright / EEI2 / cellule com 12RC.

        En parallèle, l’escadron a repris les formations spécifiques à son métier : tireur de MIT50 (mitrailleuse de calibre 12,7mm), tireur MILAN (missile filoguidé antichar) et pilote VBL (Véhicule Blindé Léger). L’ensemble des formations s’est déroulé sur trois semaines avec véhicules, mitrailleuses MIT50 et simulateurs de tir MILAN.

        Fin novembre, les éclaireurs se sont dépassés lors du challenge Leclerc, organisé par le 12e RC et la 2e BB sur le quartier Valmy à Olivet. Face aux autres équipes composées des différentes unités de la brigade (13e RG, RMT, 501e RCC, 16e BC, 40e RA, BRB…), l’équipe de l’EEI2 a passé brillamment une série d’épreuves, de jour comme de nuit (sports, connaissances techniques, historique de la 2e D.B., …). Malheureusement, un changement de règles à la fin du challenge la fit passer de la première place à la deuxième, laissant à l’escadron et au régiment une amère déception. Mais la première attend à coup sûr l’escadron pour la prochaine édition !

EEI 2BB 2

  ©copyright / EEI2 / cellule com 12RC.

       Enfin, en décembre, l’escadron a participé à une action de partenariat (AP) avec la 3e division d’instruction de l’Ecole de Cavalerie de Saumur afin de terminer la formation, notamment tactique, des BSTAT (stagiaires sous-officiers en formation chef de peloton). Cette AP a permis aux personnels de l’escadron Leclerc de renouer avec le combat d’éclairage, sa rapidité, sa fluidité et son autonomie, et de confirmer les différentes formations effectuées le mois précédent.

EEI 2BB 1

  ©copyright / EEI2 / cellule com 12RC.

           Au final, cette fin d’année 2014 a replongé l’escadron Leclerc dans le rythme de la vie en métropole, en alternant formations, challenge, partenariat et services régimentaires. L’escadron Leclerc poursuit aujourd’hui ses missions, tout en préparant sa future dissolution et recréation sous l’appellation ERI (escadron de reconnaissance et d’intervention) prévue pour les fêtes de la saint Georges le 23 avril 2015.

 

*

De retour du Mali fin septembre 2014, les Éclaireurs ont réintégré leur Quartier à Olivet.

 

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L'ESCADRON AU MALI

 

 

L’escadron intervient sur le drame d’Air Algérie

RECO 1

  ©copyright / EEI2 / cellule com 12RC.

             A peine rentré d’une opération à proximité de TOMBOUCTOU, voilà que l’actualité rattrape l’escadron Leclerc avec le crash du vol d’Air Algérie. La journée de la disparition des écrans de l’avion, l’unité est mise en alerte afin d’intervenir rapidement sur la zone de crash dès qu’elle sera confirmée.

            C’est ainsi que les éclaireurs sont partis à minuit le 25 juillet. Après avoir roulé pendant six heures sur le goudron puis sept heures à travers des dunes de sable, des étendues désertiques et des bois, l’escadron arrive sur le site en milieu d’après-midi à 170 kms de Gao à vol d’oiseau.

RECO 2 ositif-francais-sur-la-zone-de-crash-du-vol-ah5017-securisation-de-la-zone

Base Opérationnelle Avancée

  ©copyright / EEI2 / cellule com 12RC.

             C’est d’abord sous une atmosphère pesante que l’escadron se déploie autour de la zone. C’est ici que nous comprenons la polyvalence du militaire français et son magnifique dévouement pour son pays et sa population ; en effet, n’étant pas arrivés au Mali préparés à ce genre de mission, l’éclaireur exécute parfaitement sa mission, sans se poser de question, sachant que le moindre geste permettra de faire avancer les choses et ainsi atténuer les douleurs des familles des victimes.

RECO 4 ositif-francais-sur-la-zone-de-crash-du-vol-ah5017-2014

Collaboration avec les Nigériens de la MINUSMA (Mandat mission ONU au Mali)

  ©copyright / EEI2 / cellule com 12RC.

            En lien avec des unités de la MINUSMA et des FAMa, l’escadron effectue différentes missions : sécuriser le site contre d’éventuelles attaques terroristes pouvant profiter de cet évènement pour faire un coup d’éclat ; soutenir logistiquement différentes unités, civiles et militaires, comme les gendarmes du Bureau Etude Aviation (B.E.A) ou les enquêteurs civils espagnols ; accueillir les différentes délégations des pays touchés par ce drame. Il faut donc définir et protéger des zones de poser hélicoptères, mettre en place un cordon de sécurité autour des débris de l’avion, maintenir un élément d’alerte.

RECO 3 ositif-francais-sur-la-zone-de-crash-du-vol-ah5017-moyens-mise-en-oeuvre-7-

  ©copyright / EEI2 / cellule com 12RC.

            Bref, la mission dura onze jours. Principalement là d’un point de vue sécuritaire, l’escadron permit aux spécialistes d’effectuer leur enquête sereinement, efficacement et rapidement.

RECO 5 ositif-francais-sur-la-zone-de-crash-du-vol-ah5017-2014

Sécurisation du site

  ©copyright / EEI2 / cellule com 12RC.

Les éclaireurs apprirent beaucoup, et sur eux-mêmes en travaillant autour d’un site dramatique, et sur la nécessaire collaboration internationale en soutenant des unités diverses et variées (civiles, militaires et étrangères). Il en ressort encore une fois grandi et surtout fier d’avoir aidé à comprendre les raisons de l’accident et à apaiser la peine des familles endeuillées par ce drame.

RECO 6 serval-bss-point-de-situation-du-vendredi-1er-aout-2014

Sécurisation du site avec la MINUSMA

   ©copyright / EEI2 / cellule com 12RC.

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À effet, à partir du 1er Août, l'Opération " SERVAL" devient Opération                          " BARKHANE" (dune en croissant) et l'Escadron reste basé à Gao. 

Les températures maximales sont de l'ordre de 39°/40° et le rythme des missions reste très soutenu.

 

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SERVAL 1

 

Rien n’arrête les Éclaireurs du P2

 

opé ALDEBARAN 1

 

 

  ©copyright / EEI2 / cellule com 12RC.

Les Éclaireurs du deuxième Peloton de l’Escadron Leclerc ont eu pour mission de sécuriser une zone où se trouvait l’épave d’un Mirage 2000D. Pour accomplir cette mission, le peloton dû faire face à plusieurs obstacles qu’il franchi.

opé ALDEBARAN 2

  ©copyright / EEI2 / cellule com 12RC.

Rien n’arrête les Éclaireurs du P2, pas même les frontières entre pays. Le Peloton dû, en effet, se rendre au Niger, où l’avion s’est abimé. Escortés tout du long par la gendarmerie nationale nigérienne, les Éclaireurs ont longé le fleuve Niger jusqu’à Niamey, afin de pouvoir le franchir via le pont de la capitale et ainsi remonter jusqu’à l’épave. Ils ont parcouru presque 2000 kilomètres aller-retour tout en conservant leurs véhicules en état de rouler.

opé ALDEBARAN 3

   ©copyright / EEI2 / cellule com 12RC.

Rien n’arrête les Éclaireurs du P2, pas même les contraintes qu’impose le terrain. En effet, des cours d’eau ont tenté de ralentir la progression des éclaireurs du peloton, des dunes de sable également, mais tous ces obstacles furent franchis avec témérité dans le but d’accomplir la mission. La langue ne fut pas non plus un obstacle puisque le Peloton sut utiliser intelligemment les gendarmes nigériens et ainsi découvrir les débris de l’épave (collecte de renseignements venant de la population locale).

opé ALDEBARAN 4

  ©copyright / EEI2 / cellule com 12RC.

Rien n’arrête les Éclaireurs du P2, pas même les obstacles de collaboration avec des unités différentes. En effet, le Peloton fut sous les ordres du chef du DLAO 3 (Détachement de Liaison et d’Assistance Opérationnelle) d’Ansongo, unité composée majoritairement de légionnaires. Le travail en commun s’est parfaitement déroulé et l’entente entre les deux éléments fut cordiale. Elle fut de même avec le convoi logistique, les spécialistes de l’armée de l’air venus enquêter sur la zone et avec les gendarmes nigériens qui furent également d’une grande aide.

opé ALDEBARAN 5

   ©copyright / EEI2 / cellule com 12RC.

En bref, les Éclaireurs du deuxième Peloton de l’Escadron Leclerc accomplirent leur mission de sécurisation et d’investigation. Le Peloton remercie les membres du DLAO 3, ainsi que les personnels de la BA 101 de Niamey, les uns pour le travail fourni ensemble, les autres pour leur accueil et le travail de spécialiste fourni durant cette opération.

 

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   ©copyright / EEI2 / cellule com 12RC.

 

 

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IMG_4940

 

 "Notre arrivée s'est très bien déroulée et nous avons commencé sur les chapeaux de roues en partant en opérations.

Merci de penser à nous et rassurer tous les lecteurs du blog que tout se passe bien pour l'instant."  Gao, 18 juin 2014.

 

Arrivée des Éclaireurs de l’EEI 2 au MALI

 Ils attendaient cet évènement depuis des mois, les Éclaireurs de l’EEI 2BB débarquent au Mali et sont immédiatement plongés dans l’opérationnel.

 

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  ©copyright / EEI2 / cellule com 12RC. 

 

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  ©copyright / EEI2 / cellule com 12RC.

L’Escadron Leclerc est arrivé au Mali fin mai par deux rotations aériennes militaires (VAM), l’une le 22 constituée essentiellement de chefs tactiques et techniques, l’autre le 24 avec le reste de l’unité. L’acclimatation a été rude : partis de France où il faisait 15°C, les hommes ont dû affronter un climat désertique à 45°C, avec peu d’ombre et d’endroits naturels où s’abriter. Il faut s’habituer à boire constamment, à rechercher l’ombre et éviter l’effort durant les fortes chaleurs (souvent entre 12h00 et 15h00). Ceux qui n’ont pas suivi ces conseils l’ont souvent appris à leurs dépens avec des petits malaises, heureusement sans gravité.

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  ©copyright / EEI2 / cellule com 12RC. 

A cela s’ajoute la situation complexe des événements survenus en pleine phase de relève pour le Groupement Tactique Désert (GTD). Alors que la relève devait s’étaler sur plusieurs jours, l’Escadron du 4ème Régiment de Chasseurs est reparti en opération au moment de notre arrivée, nous sommes ainsi restés en attente en transit.

SERVAL 4

  ©copyright / EEI2 / cellule com 12RC. 

Une fois la relève effectuée et à peine le matériel et la zone vie de l’Escadron pris en compte, il a fallu se préparer pour partir en opération. L’acclimatation a dû se faire plus que rapidement afin d’être prêt à être engagé. L’Escadron du Capitaine Baptiste LECADET est parti huit jours dans le cadre de deux opérations, la première consistant à appuyer les FAMa (Forces Armées Maliennes), la seconde à fouiller une zone probable de cache d’armes. Tous les éclaireurs ont pu découvrir le vrai désert, ressentir la chaude sensation de rouler sous 50°C et s’émerveiller des magnifiques paysages sahéliens. C’est en traversant cette immensité désertique que l’on comprend mieux les réflexions de Saint-Exupéry entre l’homme et l’infini.

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   ©copyright / EEI2 / cellule com 12RC. 

L’Escadron a beaucoup appris de cette traversée, notamment en termes de contraintes logistiques (nombre important de véhicules, quantité conséquente d’eau potable, …). En effet, il ne suffit pas de prendre le bon axe et de rouler, mais également de prévoir les arrêts, de régler les pannes. Le cumul de beaucoup d’impondérables a fait prendre beaucoup de délais au convoi qui mit sept heures pour faire environ 150 kilomètres. Durant sa première opération, l’Escadron a pu tisser quelques liens avec la population locale et surtout avec les militaires maliens qu’il fallait rassurer par notre présence et notre instruction, tout en maintenant une sécurité rapprochée de la base commandement. Parallèlement, l’unité a mis à jour une zone de cache remplie de munitions et a procédé à leur destruction afin qu’elles ne soient pas utilisées contre la population malienne ou contre la force SERVAL.

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   ©copyright / EEI2 / cellule com 12RC. 

Pendant cette opération, les hommes se sont révélés rustiques, endurant et professionnels. L’Escadron a vraiment formé de bons Éclaireurs et cela malgré leur jeunesse en service.

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  ©copyright / EEI2 / cellule com 12RC. 

L’Escadron rentre désormais dans un cycle de garde de l’enceinte militaire de GAO, ce qui lui permettra d’entretenir ses véhicules (éléments nécessaires aux opérations), de s’installer correctement et de remettre en condition ses personnels, en attendant de repartir en opération dans le désert, comme le firent ses anciens de l’épopée Leclerc.

 Mali EEI2BB

 

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FÊTE DE LA SAINT-GEORGES AU QUARTIER VALMY LE MARDI 6 MAI 2014

Toute la Cavalerie fête son Patron Saint-Georges le 26 avril. Pour raisons de préparation au départ en Opex, le 12ème Cuirassiers avait retenu de le fêter Mardi 6 Mai 2014. De nombreux anciens du 12ème Cuirassiers, du 2ème Hussards, du 8ème Chasseurs avaient été invités. Le 12ème Chasseurs d'Afrique était représenté par 5 Anciens: Les Lieutenant-colonels (H) d'ABOVILLE et AUBOIN, les Brigadier et Chasseurs RENAULT, AUDIAU et AVYN.   

 

9 heures 00

À l'accueil, un café attend les invités

9 heures 30

Une messe est célébrée dans un des bâtiments du Quartier par le Père Alain NOUGAYRÈDE, prêtre de la paroisse Notre-Dame du Val d'Olivet. Ce père a la particularité d'avoir fait son service militaire dans la Cavalerie, promotion d'Élèves Officiers de Réserve 101 "Général Touzet du Vigier".

12RCA AUDIAU 1

 

11 heures 00

Prise d'Armes dans le Quartier avec remise de décorations et défilé en présence du Général Éric HAUTECLOQUE-RAYSZ, Commandant la 2ème Brigade Blindée.

Mise en place

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arrivée de la Garde à l'Étendard   

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 Les autorités : Le Général HAUTECLOQUE-RAYSZ - Madame BLACHAIS-CATOIRE, Maire d'Ardon - le Lieutenant-colonel BAROT, C2 du 12ème Cuirassiers.

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 Le Général procède à la remise de décorations

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Le défilé

L'Escadron d'Éclairage et d'Investigation commandé par le Capitaine LECADET

12RCA AUDIAU 14 

                                                                                                                 
          

  ©copyright / EEI2 / cellule com 12RC.   

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Un Escadron du 12ème Cuirassiers

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12RCA AUBOIN ST GEORGES 8

 

12 heures 30 

Déjeuner commun : partant de gauche et en tournant : X, Capitaine LECADET, Éclaireur X, Jacques RENAULT, Bernard AVYN, Xavier d'ABOVILLE, Claude AUBOIN.

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...Bernard AVYN, Xavier d'ABOVILLE, Claude AUBOIN, Paul AUDIAU du 12ème Chasseurs d'Afrique.

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15 heures 00

Visite des locaux de l'Escadron d'Éclairage

 

La photo souvenir des Chasseurs d'Afrique avant le départ

de gauche à droite: Claude AUBOIN - Bernard AVYN - Xavier d'ABOVILLE - Jacques RENAULT - Paul AUDIAU.

 

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Avec tous nos remerciements à notre hôte, l'Escadron d'Éclairage.

Crédit photos: P. AUDIAU - B. AVYN - J. RENAULT - C. AUBOIN

 

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Les Éclaireurs finalisent leur entrainement au camp du CENTAC

 

Pour terminer sa préparation opérationnelle pour sa future projection au Mali, l’Escadron d’Éclairage et d’Investigation (EEI2) de la 2e Brigade Blindée s’est rendu au camp de MAILLY du 07 au 18 avril 2014 afin d’y être contrôlé.

 

L’évaluation opérationnelle de l’Escadron LECADET au CENTAC (Centre d’Entraînement Tactique) de MAILLY était attendue et par conséquent préparée de manière approfondie tant sur le plan tactique que logistique. Ainsi, chaque peloton a pu être évalué avec tous ses véhicules (VBL, VAB, P4, GBC). Ces deux semaines ont été scindées en deux parties : une première étant la montée en puissance matérielle et tactique de l’escadron, la seconde l’évaluation en elle-même.

Il a bien fallu, en effet, une semaine complète pour préparer l’escadron. Pendant que la majorité de l’unité fixait sur chaque véhicule et chaque arme des détecteurs laser, percevait des gilets avec la même technologie et mettait en œuvre les transmissions et les matériels optiques, le commandant d’unité et ses chefs de peloton s’entraînaient sur la tactique éclairage sur des caisses à sable escadron et sur des logiciels de simulation en effectuant des rehearsal (moment de préparation mission où celle-ci est déroulée entièrement) et en diffusant des OI (Ordre Initial, ordre donné en début de mission).

 De plus, une section d’infanterie et une SAED (Section d’Aide à l’Engagement Débarqué), toutes deux venants du RMT (Régiment de Marche du Tchad) ont été rajoutées au sein de l’escadron afin de former le SGTIA BRAVO (Sous Groupement Tactique InterArmes). Le capitaine LECADET a dû ainsi intégrer dans sa réflexion tactique ces deux éléments nouveaux.

 Puis est arrivé la journée du dimanche 13 avril, moment où la « guerre » commença. Après une mise en place de nuit en stationnement tactique au sud du camp, les différents chefs ont préparé la mission du lendemain qui consistait à s’emparer d’une FOB (Forward Operating Base – Base opérationnelle avancée). Cette journée, perfectible, a été une mise en jambe pour les jours suivants. En effet, entre la prise en main du potentiel infanterie et la mission à dominante offensive peu commune à la tactique éclairage, l’escadron a subit beaucoup de « pertes », qui, grâce à la logistique, ont été en partie comblées tout en accomplissant la mission.

 Maintenant que la FOB était prise, il a fallu la garder en sécurité. Pour cela ont été mises en place des gardes fixes et mobiles ainsi que des procédures de réactions à des attaques de type insurrectionnelles. En même temps était en préparation la journée du mardi qui consistait à boucler un village où de potentiels insurgés avaient élu domicile et pouvaient recevoir de l’aide extérieure. L’escadron a repris la tactique de Jules César au siège d’Alésia en essayant d’éviter toute intrusion et toute tentative d’exfiltration. Les actes élémentaires et les procédures de combat se sont affinés durant la mission de bouclage par rapport à la journée précédente.

Le mercredi a eu lieu un contrôle de zone suivi d’une prise d’un village où de nombreux insurgés étaient présents. Encore une fois, l’escadron a progressé dans ses savoir-faire techniques et tactiques, ainsi que dans le combat interarmes avec une section d’infanterie. Pendant la première phase où l’escadron a été à l’aise dans une mission qu’il maîtrisait, il a continué à perfectionner ses procédures logistiques de relevage des blessés et de véhicules endommagés. La seconde phase lui a permit d’appuyer l’infanterie qui a pris d’assaut le village et ainsi le SGTIA BRAVO a causé énormément de « pertes » à l’ennemi puisque pour l’équivalent de deux sections détruites, le SGTIA n’a perdu que deux groupes, rapidement évacués par le TC1 (Train de Combat niveau 1) vers le TC2, manœuvre qui a permis de « sauver » une majorité de blessés.

Enfin, pour préparer la dernière mission de la matinée de jeudi, qui consistait au début à freiner un ennemi conventionnel (véhicules de reconnaissance, de combat de l’infanterie et chars lourds) et qui a été remplacée par du harcèlement (mission demandant un savoir-faire de contre-insurrection), l’escadron s’est mis en place de nuit, s’infiltrant du nord au sud du camp, OB70 (optique de nuit d’intensification de lumières) sur le casque, échappant à la vigilance de l’ennemi et s’installant en stationnement tactique sous le nez adverse, prêt à d’abord renseigner sur le type de véhicule, la quantité et le cheminement emprunté, en mesure de détruire tout véhicule sur ordres par des embuscades, en caponnière, par du tir 12,7mm, AT4CS (lance-roquette anti-char) ou MILAN (missile antichar de moyenne portée).

Durant cette mission, les pelotons ont déstabilisé complètement l’adversaire qui n’a pas compris la manœuvre et l’Escadron Leclerc s’est permis même d’aller détruire l’ennemi qui se présentait devant la compagnie d’infanterie, déployée plus au nord. Par sa terrible efficacité, le CENTAC a dû prendre la décision de « détruire » pédagogiquement l’unité du capitaine LECADET afin qu’elle ne perturbe plus le scénario du SGTIA voisin !

L’escadron LECADET sort ainsi grandi de cette rotation préparation MALI, que ce soit les pelotons d’éclairage ou la logistique sanitaire, ravitaillement et mécanique. Pour cela, il remercie les OAC (Observateur Arbitre Contrôleur), qui lui ont permis de progresser tout au long du terrain et de partir serein et prêt pour le MALI.

 

 

2 février 2014

Vidéo de l'évaluation de l'Escadron ©copyright /

Vidéo de l'évaluation de l'Escadron

 

   ©copyright / EEI2 / cellule com 12RC                         montage Loïc Auboin

     mettre en "grand écran"      

                

2 février 2014

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LE DEPART AU MALI APPROCHE POUR LES ECLAIREURS...

 

Depuis l’automne 2013, l’Escadron d’Eclairage et d’Investigation de la 2e Brigade Blindée (EEI2) est entré dans une phase de préparation opérationnelle, avant sa projection sur l’opération Serval au MALI, prévue pour mai 2014. Afin de se préparer au mieux, individuellement et collectivement, les éclaireurs ont sillonné la FRANCE et ses différents camps de manœuvre. Retour sur ces derniers mois d’entrainement...

Octobre : la préparation opérationnelle des éclaireurs a débuté par une campagne de  tir sur le plateau du LARZAC. Les patrouilles ont pu développer leurs aptitudes au tir embarqué et débarqué sur toutes leurs armes de dotation, en pratiquant les parcours divers et variés du CEITO. 

Novembre: au camp de CANJUERS, ce fut l’épreuve de l’évaluation opérationnelle de l’unité. Le tir des patrouilles MILAN au missile anti-char était particulièrement attendu et fut une réelle réussite pour l’escadron. Cette campagne a été l’occasion de parfaire la rusticité des éclaireurs, qui ont évolué dans des conditions climatiques exigeantes et particulièrement éprouvantes.

Janvier: après des permissions de Noël bien méritées et une formation individuelle continue, direction le centre de formation de la 2e BB à VALDAHON. Objectif : acter la constitution du Groupement Tactique Interarmes « DIO ». Ce GTIA, commandé par le Régiment de Marche du Tchad, est composé d’une compagnie du RMT, de l’EEI2, d’une section du 13e RG et d’éléments d’appui aérien rapproché (JTAC) du 40e RA. Lors de cette semaine, les éclaireurs ont recueillit de précieuses informations sur les exigences du théâtre malien et ont pu appréhender les mécanismes du combat interarmes.

Février: l’EEI2 s’est déplacé sur le camp de LA COURTINE. Lors de ce camp, les montures traditionnelles (les VBL - Véhicules Blindés Légers) ont été mises de côté pour privilégier le combat à pied pur et dur, la prévention et la lutte face aux bombes improvisées (IED), ainsi que la maîtrise des gestes essentiels du secourisme au combat. Un exercice de synthèse a été réalisé avec l’appui des drones DRAC de la Batterie de Renseignement de Brigade, dans des conditions au plus proche de celles que rencontreront les éclaireurs au MALI.

Avant son départ, l’escadron devra à nouveau composer avec les éléments du GTIA « DIO », lors d’une rotation au Centre d’Entrainement au Combat (CENTAC) de MAILLY. Cette dernière étape importante lui permettra de mesurer le chemin parcouru depuis ces quelques mois et de partir confiant en ses capacités aux confins de la bande sahélienne.

           
   

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©copyright / EEI2 / cellule com 12RC.

 

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Vendredi 14 mars 2014 

Demi-journée passée par le représentant du blog au sein de l'Escadron EEI 2 BB :

 

7 H 45 :

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  8 H 00 :

Petit déjeuner avec l'Escadron

9 H 00 :

Lever des Couleurs du 12ème Cuirassiers, y compris l'Escadron

EEI2BB 14 03 2014 4 Les Couleurs

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L'Escadron EEI 2 BB                       Collection C. AUBOIN

 

10 H 00

 Café offert par le LCL BAROT, C2 du 12ème Cuirassiers.

  10 H 30

Présentation du VBL et du char LECLERC

Exercice de tirs MILAN sur simulateur.

 11 H 30

Inauguration de la Salle des Cadres en coupant le ruban tricolore.

Escadron d'Eclairage

          ©copyright / EEI2 / cellule com 12RC.

 12 H 00

Déjeuner commun avec les Officiers de l'Escadron.

 Avec tous les remerciements du Blog au LCL BAROT, au CNE LECADET, au LTN TENCHENI pour leur excellent accueil.   

 

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L'Escadron au CEITO en 2013

escadron éclairage

       ©copyright / EEI2 / cellule com 12RC.

 

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 Les éclaireurs poursuivent leur entrainement au camp du CETIA

Dans le cadre de sa préparation opérationnelle pour sa future projection au Mali, l’Escadron d’Éclairage et d’Investigation (EEI2) de la  2e Brigade Blindée s’est rendu au camp de CANJUERS du 11 au 22 novembre 2013, afin d’y être contrôlé.

Un mois après leur passage au CEITO (Centre d'Entraînement de l'Infanterie au Tir Opérationnel) sur le Larzac pour l’entraînement au tir niveau individuel et collectif, et après trois mois d’instruction technique pluridisciplinaire (VBL, transmissions, armements individuel et collectif, MILAN, …), les pelotons se sont pliés à l’évaluation tactique organisé par le CETIA (Camp d’Entraînement Tactique InterArmes).

Après une présentation sommaire de l’évaluation, l’escadron a été rapidement mis en situation technique. Chaque membre des trois pelotons a été interrogé sur ses savoir-faire et ses compétences, du cavalier porté au chef de peloton, en passant par le pilote, l’adjoint de patrouille, le chef de patrouille et le sous-officier adjoint.

Camp du CETIA 1 1

 

 

 

Après ce premier briefing, place à la phase la plus attendue : l’évaluation tactique de chaque peloton. Une fois le traditionnel Ordre Initial donné, les éclaireurs se sont mis en place pour débuter leur mission pour 36h : recueil de l’unité amie, progression et surveillance de nuit, coup d’arrêt et destruction de  chars ennemis.

      

La manœuvre s’est poursuivie par un parcours de tir niveau peloton dans la vallée de LAGNE. Ce parcours spécifique à l’EEI a permis de mettre en œuvre toutes les armes équipant un peloton (FAMAS, AT4CS, MINIMI, AANF1 et MIT 50), leur coordination et leur emploi spécifique. Les savoir-faire acquis au CEITO le mois précédent furent à cette occasion une aide précieuse aux éclaireurs,  leur permettant d’obtenir au final d’excellents résultats.

Après cette intense phase de tir, l’escadron a été évalué sur une de ses spécialités : le module DRI (Détection

Camp du CETIA 1 2Reconnaissance Identification). A bord de leurs VBL (Véhicule Blindé Léger) les éclaireurs se positionnent autour d’un village, observent et rendent compte au chef de peloton des renseignements qu’ils obtiennent : la nature et l’origine des différents véhicules, leur localisation… etc. Cet exercice allie capacités d’identification, synthèse et rapidité, des compétences  indispensables à un EEI.

                                                                                                                                                                                                                                                                         

Camp du CETIA 1 3

 

 

Ce camp s’est achevé par l’un des moments les plus importants pour les pelotons : le tir réel des missiles antichars MILAN. Jusqu’à présent, toutes les destructions avaient été conduites sur simulateur. Du haut du plateau de LA BUISSIERE, six missiles par peloton ont été tirés sur des cibles de chars, à des distances allant de 500m à 1900m, fixes et mobiles. Les plus jeunes tireurs MILAN ont donc pu tester et confirmer la fiabilité de ce système d’arme.

 

Mais ce camp n’aurait pas pu se dérouler dans de bonnes conditions matérielles, sans l’aide des mécaniciens détachés au profit de l’escadron. En effet les VBL, durement mis à l’épreuve, auraient pu pénaliser l’évaluation de l’escadron, sans le recours de ces spécialistes.

Camp du CETIA 1 4

                          ©copyright / EEI2 / cellule com 12RC.

Au final, les conditions rustiques et le climat glacial de Canjuers n’ont en rien entamé le moral des éclaireurs. L’escadron du Capitaine LECADET en est ressorti grandi et poursuit ses efforts pour maintenir ses compétences et ses savoir-faire opérationnels à son plus haut degré, afin de mener à bien leurs futures missions en OPEX.

Camp du CETIA 1 5

                           ©copyright / EEI2 / cellule com 12RC.

 

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 Campagne de tir pour les éclaireurs de l’EEI2

Dans le cadre sa préparation opérationnelle pour une future projection au Mali, l’Escadron d’Éclairage et d’Investigation (EEI2) de la 2e Brigade Blindée a effectué du 14 au 25 octobre 2013 une campagne de tir au camp du CEITO (Centre d'Entraînement de l'Infanterie au Tir Opérationnel) sur le Larzac. Au programme : tir de 5,56mm (FAMAS et MINIMI), 7,62mm (AANF1 et FRF2), 9mm (PAMAS, PAMAC et AT4 RED), 12,7mm (MIT 50) et missile MILAN (Missile d’Infanterie Léger Antichars).

Camp du CEITO 1

                          ©copyright / EEI2 / cellule com 12RC.

Les trois pelotons d’éclairage et d’investigation ont mis à profit ces deux semaines pour s'entraîner au tir individuel et collectif, valider leurs tireurs et se préparer pour le contrôle opérationnel du CETIA (Camp d’Entrainement Tactique InterArmes). 

Lors des différentes sessions, les éclaireurs ont appliqué leur savoir-faire sur des scénarios variés : approche de fantassins de 600m à 200m afin de combiner l’observation, la discipline des feux et les comptes-rendus, apparition soudaine de véhicule à 250m déclenchant un tir d’AT4CS, rapide réduction d’un groupe de fantassins mobiles par un tir précis et nourri avec l’AANF1… etc.

A l'issue d'une semaine de réappropriation des fondamentaux collectifs du tir, les pelotons ont été évalués sur les parcours du CEITO, servis par un scénario proche du théâtre malien. Cette évaluation fut un avant goût du contrôle opérationnel qui les attendait en novembre 2013 au CETIA et qui a permis à l’escadron d’obtenir l’aptitude au tir opérationnel, indispensable aux unités projetées en opérations extérieures… 

L’escadron a profité de cette campagne de tir pour former et entraîner les plus jeunes. Les CTE des tireurs MIT 50 ont été validés et les personnels 12,7 ont pu découvrir la fiabilité de cette mitrailleuse d’abord à terre avec son affût M3, puis en superstructure sur VBL (Véhicule Blindé Léger), neutralisant des cibles allant de 800m à 1200m. Les tireurs de précision (TP) ne furent pas en reste puisqu’ils ont tiré à des distances allant jusqu’à 600m ; tout comme les tireurs MILAN qui ont pu s’exercer lors de tirs réels, ainsi que sur des tirs MINIMI 5,56. Même le PCL (Peloton de Commandement et de Logistique) de l’escadron aura eu l’occasion de brûler quelques cartouches en participant lui aussi à plusieurs tirs.

Camp du CEITO 2

                           ©copyright / EEI2 / cellule com 12RC.

 

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EEI 2BB


 Film sur l'Évaluation Opérationnelle de l'EEI 2BB, début Avril 2013,

qui a été déployé entre Metz et Nancy 

 

EEI 2BB 4

 

EEI 2BB 3 copie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DIVERS

 

Carte de voeux de l'Escadron

Carte de voeux EEI 2

 

 Les photos sont la propriété intellectuelle de l'EEI2 et de surcroit du 12ème Régiment de Cuirassiers, et doivent faire l'objet d'une demande auprès de la cellule communication du 12ème RC en cas de reproduction, utilisation ou tout autre emploi hors du cadre de ce blog.

 demandes à envoyer : auboin.claude@wanadoo.fr

 

Insigne tissus Escadron d'Eclairage

 

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